Ouest France
Mardi 20 mai 2014
Mardi 20 mai 2014
propos recueillis par Morgan Kervella
Qu'est-ce que l'infobésité dénoncée par votre livre ?
C'est le fait d'être confronté à une trop grande quantité d'informations par rapport à ce que l'on est capable de traiter. Dans le monde du travail, cette surcharge concerne deux cadres sur trois. Elle fait courir des risques aux entreprises (baisse de productivité, baisse de l'innovation...) comme aux salariés (stress, burn-out...).
Faut-il se passer de l'e(mail ?
Des études anglo-saxonnes annoncent sa disparition dans les dix ans, au profit d'outils de messagerie instantanée plébiscités par les jeunes, mais l'e-mail reste l'outil de communication dominant aujourd'hui.
Toutes les initiatives sont bonnes pour en réduire le volume, mais je ne crois pas aux journées sans e-mails. Certaines entreprises ont développé des réseaux sociaux internes, mais le succès n'a pas toujours été au rendez-vous.
Quelles solutions pour diminuer ce flot d'information ?
On peut paramétrer sa messagerie en listant cinq destinataires prioritaires et en ne consultant les autres messages qu'une ou deux fois par jour. Mais les vraies solutions sont collectives. Chaque entreprise doit définir des règles pour mieux organiser la circulation de l'information.
Doit-on réapprendre le bon usage des e-mails ?
Oui, dans la mesure où on assiste à un détournement de l'usage des messages électroniques, par manque de formation. Un e-mail sert à prescrire un ordre ou à transmettre une information, voire un document. Mais ce n'est ni un outil de négociation ni un outil d'urgence. Il faut pour cela privilégier le face-à-face ou le téléphone. Et ne jamais répondre à un mail dont on est destinataire en copie.
Faut-il se passer de l'e(mail ?
Des études anglo-saxonnes annoncent sa disparition dans les dix ans, au profit d'outils de messagerie instantanée plébiscités par les jeunes, mais l'e-mail reste l'outil de communication dominant aujourd'hui.
Toutes les initiatives sont bonnes pour en réduire le volume, mais je ne crois pas aux journées sans e-mails. Certaines entreprises ont développé des réseaux sociaux internes, mais le succès n'a pas toujours été au rendez-vous.
Quelles solutions pour diminuer ce flot d'information ?
On peut paramétrer sa messagerie en listant cinq destinataires prioritaires et en ne consultant les autres messages qu'une ou deux fois par jour. Mais les vraies solutions sont collectives. Chaque entreprise doit définir des règles pour mieux organiser la circulation de l'information.
Doit-on réapprendre le bon usage des e-mails ?
Oui, dans la mesure où on assiste à un détournement de l'usage des messages électroniques, par manque de formation. Un e-mail sert à prescrire un ordre ou à transmettre une information, voire un document. Mais ce n'est ni un outil de négociation ni un outil d'urgence. Il faut pour cela privilégier le face-à-face ou le téléphone. Et ne jamais répondre à un mail dont on est destinataire en copie.
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