Pour Karine Mauvilly, un « droit à la non
connexion » devrait venir compléter le « droit à la
déconnexion » entré en vigueur en janvier 2017. Il s’agirait de garantir à
tous le droit d’accéder aux services publics sans passer par
un écran, en allant trouver un humain à un guichet. « C’est important pour
toutes les personnes qui sont allergiques aux écrans, qui souffrent énormément
de passer par Internet, pour les personnes âgées, pour les personnes qui n’ont
pas les moyens d’être équipées à domicile. Il faut retrouver l’humain dans ce
rapport à l’administration » précise t-elle. Intéressante
réflexion qui remet en perspective nos libertés fondamentales : celle
de ne pas avoir d’ordinateur et de conserver ses droits de citoyen.
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