4 juin 2015 - Miroir social
par Audrey MinartLes effets délétères de la surcharge informationnelle, et notamment un stress à l'origine d'une perte d'efficacité, ont été démontrés depuis les années... 1960. En 2010, le rapport "Bien-être et efficacité au travail", évoquait quant à lui l'utilisation à mauvais escient des TIC, qui "cannibalise les relations humaines fragilise la frontières entre vie privée et vie professionnelle, dépersonnalise la relation de travail, [...] accélère le rapport au temps de travail". Et si quelques entreprises ou fédérations d'entreprises ont en effet tenté de lutter contre l'infobésité à travers diverses opérations, tel Atos et son "Zéro e-mail" ou Syntec et son incitation à la déconnexion pendant 11 heures d'affilées, ces initiatives semblent cependant s'être essoufflées.
Règne du plus disant
Pour Caroline Sauvajol-Rialland, qui mène une recherche doctorale et conseille des entreprises sur cette question, face à l'infobésité "la réponse doit être collective".
