mardi 4 juillet 2023

Communicants : consolidez votre posture de consultant au service de l'organisation 😃

Cette formation de 2 jours - la préférée de l'Ecole de la communication d'Orange - a pour objectif de renforcer votre légitimité vis-à-vis de vos clients internes, en vous permettant de :

1.  Vous positionner au sein de votre environnement et de renforcer votre influence

2.  Vous fournir les outils indispensables pour qualifier un besoin, y répondre par une offre à valeur ajoutée et construire votre offre de services 

3. Augmenter votre capacité à convaincre grâce à l'assertivité 

En présentiel ou en distanciel 

@patriciafoucher 

@orange



mercredi 19 octobre 2022

17 minutes pour remédier à l'infobésité : adoptez des pratiques info-responsables

Nous avons tous compris notre co-dépendance par rapport à l'infobésité, à la fois victimes de cette surcharge et en même temps acteurs de celle-ci pour les autres… Sur le modèle du réchauffement climatique, il est temps de passer à l’action en remettant l’individu au cœur de la solution.  Avec le référentiel/label info-responsable, chacun des acteurs de l’entreprise sait concrètement et simplement ce qu’il doit faire pour transformer l’information en source de performance économique, écologique et levier de la qualité de vie au travail.

https://youtu.be/vOxnSPu4TuY

Merci IMS LUXEMBOURG


lundi 17 octobre 2022

Demain 18 octobre à 16 H, découvrez la solution à l'infobésité 💪👂

Infobésité et résilience : adoptez les pratiques info-responsables !

17 minutes pour découvrir le référenciel des pratiques info-communicationnelles responsables



vendredi 31 décembre 2021

Comment réussir à déconnecter pendant vos vacances ?

Si vous avez la chance d’être en congés en cette fin d’année, on espère que vous n’allez pas jeter un seul coup d’œil à vos emails de boulot. Dans cet épisode, Camille Maestracci vous explique comment déconnecter réellement de votre travail, et surtout, pourquoi c’est si important. Elle a interrogé Caroline Sauvajol-Rialland, qui a fondé un cabinet de conseil dans lequel elle milite auprès des entreprises pour la déconnexion dans les organisations de travail. Elle est aussi l’autrice du livre Infobésité : Comprendre et maîtriser la déferlante d'informations, paru en 2013.

Ecoutez le podcast !

mardi 23 novembre 2021

Les EU s'intéressent au droit à la déconnexion français !

« If you switch off, people think you're lazy » : demands grow for a right to disconnect from work

« The regulation has been a just right factor », says Caroline Sauvajol-Rialland, professor at Sciences Po Paris and creator of the ebook Infobesity. « France turned into the primary nation in Europe to ascertain the precise to disconnect laws. However the regulation is simply too gentle and plenty of corporations are ambivalent in opposition to it. »

A up to date survey of 34,00 zero employees by means of a coalition of French unions discovered 78 % labored for corporations that had now not correctly carried out the precise to disconnect, 24 % famous an building up of their workload right through the pandemic and 30 % had been affected by data overload. « There’s this nice problem of lundimanche that we will have to take
on », Sauvajol-Rialland says, relating to a French portmanteau phrase for the blurring of Sunday into Monday.

https://theusbreakingnews.com/if-you-switch-off-people-think-youre-lazy-demands-grow-for-a-right-to-disconnect-from-work/


vendredi 19 novembre 2021

« lundimanche » et télétravail, individualisation du temps et co-dépendance

Le terme « lundidimanche », né pendant le premier confinement, décrit un « jour sans fin » qui se répète en boucle du lundi au dimanche. Notre nouvelle réalité confinée enchaine désormais des jours qui se ressemblent et les fins de semaine qui n’en sont plus tout à fait ne marquant plus ni pause ni changement de rythme. Emmanuel Macron a même employé le terme « jour sans fin » lors de son discours du 28 octobre.

Déjà engagé avant la crise sanitaire - avec l’explosion des technologies qui l’ont rendu possible - le mouvement de dérèglement du temps et de nos horloges internes s’accélère dangereusement à l’ère du télétravail. Certains se réjouissent de cette individualisation de notre rapport au temps. Où est donc le problème si je travaille une partie de la nuit pour mieux consacrer mes jours à mes passions ? Cette tentation constitue une grave erreur car nous sommes tous liés et co-dépendants ! Si je travaille une partie de la nuit, alors ces horaires vont s’imposer à ceux avec lesquels je travaille mais aussi à ceux qui me soutiennent dans mon travail. Pourquoi ne pas commander mes pâtes préférées et me les faire livrer à 3 heures du matin ? Pourquoi ne pas demander à mon collaborateur une petite info à 22 heures le soir ?

Si nous nions l’existence de nos biorythmes naturels, nous allons bientôt confondre le jour et la nuit entraînant des troubles du sommeil et ses conséquences préjudiciables largement documentées sur la santé mais aussi assister à une montée du stress et de l’agressivité préjudiciables à nos vies personnelle et professionnelle. Ceux qui travaillent déjà en horaires décalés connaissent le prix à payer de ce rythme pour leur santé et leur vie personnelle.

La crise sanitaire nous a démontré que nous sommes tous co-dépendants - à travers le monde d’abord puisqu’un micro-événement sur un marché à Wuhan (Chine) a impacté le monde entier - mais aussi plus que jamais avec nos plus proches, puisqu’au sein de chaque foyer réside désormais la responsabilité collective de protéger la santé des autres. Refusons ensemble la tentation de l’extrême individualisation du temps, tout comme nous devrions refuser celle de l’isolement.

mercredi 20 octobre 2021

De plus en plus de communication... De moins en moins de « commun »

Article publié par Les éclaireurs de la com - 27 octobre 2020

Dans une crise, on a besoin de rassembler, d'unir les forces, de partager un diagnostic autant que les solutions. Cette convergence n'exclut pas la différence ou le point de vue, mais il y a un « commun » qui a minima fédère les énergies. Or, le moins que l’on puisse dire est que nous ne sommes pas actuellement dans une approche commune en rapport avec la gravité des temps. Le constat est vrai qu'il s'agisse de la santé ou du climat. Il y a à cela maintes raisons politiques ou sociologiques, mais je voudrais souligner un paradoxe ayant trait à la communication qui joue un rôle si important dans le contexte.

La difficulté tient en partie au fait que le monde commun qui devrait être le nôtre n'existe pas vraiment dans les médias et dans la communication. Nous voyons peu à peu disparaître les espaces communs dans l'éclatement des discours, des argumentations et des représentations. S'il y a une arène communicationnelle, elle est à ce point fragmentée que les enjeux réels finissent par nous échapper. Les réseaux sociaux, les chaînes d'info en continu sont des exemples connus, mais le phénomène est plus profond.

Il tient à une conception de la communication comme chambre d’écho et non comme espace de rencontre, de dialogue et de confrontation visant à faire bouger les lignes. Chaque média, chaque institution, chaque entreprise est dans « sa » ligne d'eau, construisant « son » monde comme univers séparé. Et le rôle de la com' est à chaque fois d'amplifier les faits, les discours, les images de soi, très peu à vrai dire de chercher les points de jonction, les correspondances avec l'autre. La multiplication des canaux appelant la profusion des contenus, on se retrouve face à des problèmes d’infobésité qui ne sont pas que des problèmes de quantité (1) .

Ce qui doit nous rassembler se perd de vue

Ce qui est en jeu dans la société, mais aussi dans l'entreprise est la capacité à relier, à mettre en rapport, à construire un horizon qui ne soit pas que la somme des intérêts hors de toute approche du bien commun. Il y a à la base une conception unidirectionnelle de la communication qui s'abstrait du commun pour n'être que l'écho ou l'amplification d'un intérêt particulier. Les questions de santé ou de défi climatique viennent percuter aujourd'hui cette matrice communicationnelle qui a perdu de vue ce qui peut ou doit nous rassembler.

mardi 10 novembre 2020

Crise sanitaire et télétravail : la mort du droit à la déconnexion... et de l'intelligence collective

Une étude de la Harvard Business School et de la New York Université menée auprès de plus de 3 millions de personnes dans le monde montre que les télétravailleurs travaillent en moyenne 48 minutes de plus par jour, soit plus de 4 heures supplémentaires par semaine. Cette surcharge de travail est corrélée à la surcharge d'informations constatée par 66 % des télétravailleurs français pendant la crise sanitaire. 60 % des télétravailleurs estiment que le travail à distance crée davantage de réunions et 60 % se plaignent de travailler de façon hachée. Côté entreprises, 78 % n'ont pas mis en place le droit à la déconnexion, 82 % n'ont pas défini de plage horaire pendant lesquelles le salarié est joignable et 83 % n'ont pas mis en place de réduction du temps de travail pour les parents devant garder leurs enfants.

Le droit à la déconnexion est mort avec le COVID19...

Autre effet pervers du télétravail : les télétravailleurs se recentrent sur leurs compétences. Tout ce qu'ils pouvaient apprendre par le compagnonnage avec les autres n'existe plus. C'est la fin aussi du « hasard heureux », autant d'occasions de collaboration et de partage.

La grande menace du télétravail non structuré et organisé ? L'appauvrissement de l'intelligence collective.

Si la communication n'a jamais été aussi importante, la relation est de plus en plus rare.

Il est urgent de poser sur la table les questions de l'organisation du travail et du télétravail, comme celle de la qualité de vie au travail, à l'ère du digital... et désormais des pandémies.